Preventing ophthalmia neonatorum

Can J Infect Dis Med Microbiol. 2015 May-Jun;26(3):122-5. doi: 10.1155/2015/720726.

Abstract

The use of silver nitrate as prophylaxis for neonatal ophthalmia was instituted in the late 1800s to prevent the devastating effects of neonatal ocular infection with Neisseria gonorrhoeae. At that time - during the preantibiotic era - many countries made such prophylaxis mandatory by law. Today, neonatal gonococcal ophthalmia is rare in Canada, but ocular prophylaxis for this condition remains mandatory in some provinces/ territories. Silver nitrate drops are no longer available and erythromycin, the only ophthalmic antibiotic eye ointment currently available for use in newborns, is of questionable efficacy. Ocular prophylaxis is not effective in preventing chlamydial conjunctivitis. Applying medication to the eyes of newborns may result in mild eye irritation and has been perceived by some parents as interfering with mother-infant bonding. Physicians caring for newborns should advocate for rescinding mandatory ocular prophylaxis laws. More effective means of preventing ophthalmia neonatorum include screening all pregnant women for gonorrhea and chlamydia infection, and treatment and follow-up of those found to be infected. Mothers who were not screened should be tested at delivery. Infants of mothers with untreated gonococcal infection at delivery should receive ceftriaxone. Infants exposed to chlamydia at delivery should be followed closely for signs of infection.

Le nitrate d’argent a commencé à être utilisé en prophylaxie à la fin des années 1800 pour prévenir les effets dévastateurs de l’infection oculaire à Neisseria gonorrhoeae du nouveau-né. À cette époque où les antibiotiques n’existaient pas, cette prophylaxie avait force de loi dans de nombreux pays. De nos jours, la conjonctivite gonococcique du nouveau-né est rare au Canada, mais la prophylaxie oculaire demeure obligatoire dans certaines provinces et certains territoires. Les gouttes de nitrate d’argent ne sont plus en marché, tandis que l’efficacité de l’érythromycine, le seul onguent antibiotique actuellement offert pour les nouveau-nés, est douteuse. La prophylaxie oculaire ne prévient pas la conjonctivite à Chlamydia avec efficacité. L’application de médicaments dans les yeux des nouveau-nés peut provoquer une irritation oculaire bénigne. Pour certains parents, cette pratique nuit à l’attachement entre la mère et son nourrisson. Les médecins qui s’occupent de nouveau-nés devraient plaider pour la suppression des lois qui obligent la prophylaxie oculaire. Parmi les moyens plus efficaces de prévenir la conjonctivite néonatale, soulignons le dépistage de la gonorrhée et de la Chlamydia chez toutes les femmes enceintes et le traitement et le suivi de celles qui sont infectées. Les femmes qui n’ont pas été soumises au dépistage devraient l’être à l’accouchement. Les nourrissons de mères chez qui on décèle, à l’accouchement, une gonococcie non traitée devraient recevoir de la ceftriaxone. Ceux exposés à la Chlamydia lors de l’accouchement devraient faire l’objet d’un suivi étroit pour déceler tout signe d’infection.

Keywords: Chlamydia; Gonococcus; Neonatal ophthalmia; Prophylaxis; STIs; Screening in pregnancy.