Understanding the Unattached Population in Ontario: Evidence from the Primary Care Access Survey (PCAS)

Healthc Policy. 2010 Nov;6(2):33-47.

Abstract

To measure primary care access on an ongoing basis, the Ontario Ministry of Health and Long-Term Care implemented the Primary Care Access Survey (PCAS) in 2006. The PCAS, a cross-sectional telephone survey, samples approximately 8,400 Ontario adults each year. It collects information on access to a family doctor, use of services, health status and socio-demographics. Analysis of the 2007-2008 PCAS (n=16,560) shows that 7.1% of Ontario's adults were without a family doctor (i.e., unattached). The attached and unattached populations differed on socio-demographic and health characteristics. Emergency department use was similar between the two groups, but walk-in clinic use was higher among the unattached. The unattached were less likely to have used care for immediate issues but accessed care in a more timely fashion than the attached. This initial exploration of the PCAS provides a better understanding of some of the differences between the attached and unattached populations in Ontario.

En 2006, le ministère ontarien de la Santé et des Soins de longue durée mettait en place le sondage sur lçaccès aux soins primaires (Primary Care Access Survey, ou PCAS) pour mesurer de façon continue lçaccès à ce type de soins. Le PCAS est une enquête téléphonique transversale dont lçéchantillon annuel est d'environ 8 400 Ontariens adultes. Elle permet de recueillir des renseignements sur lçaccès au médecin de famille, lçutilisation des services, lçétat de santé et la situation sociodémographique. L'analyse des données du PCAS de 2007—2008 (n=16 560) montre que 7,1 % des Ontariens adultes n'ont pas de médecin de famille. Les populations avec et sans médecin de famille présentent différentes caractéristiques sociodémographiques et sanitaires. L'utilisation du service des urgences est semblable entre les deux groupes, mais lçutilisation des cliniques sans rendez-vous est plus élevée chez ceux qui n'ont pas de médecin de famille. Ces derniers sont moins enclins à utiliser les services pour des besoins immédiats, cependant ils jouissent d'un accès en temps plus opportun que ceux qui ont un médecin de famille. Cette première exploration des données du PCAS permet une meilleure compréhension de certaines différences entre la population ontarienne qui a un médecin de famille et celle qui n'en a pas.