Costs and benefits of free medications after myocardial infarction

Healthc Policy. 2009 Nov;5(2):68-86.

Abstract

Background: Although combination pharmacotherapy after myocardial infarction dramatically reduces morbidity and mortality, the full benefits of secondary prevention medications remain unrealized owing to medication non-adherence. Because financial barriers are a major determinant of non-adherence, we examined the costs and benefits of providing free medications to myocardial infarction patients who do not have private insurance and are ineligible for substantial public coverage.

Methods: An economic evaluation combining decision analysis and Markov modelling was conducted to compare full public coverage of secondary prevention medications with the status quo. Costs and benefits were estimated using Canadian data wherever possible. The main outcome was the incremental cost-effectiveness ratio measured in cost per quality-adjusted life-year (QALY) gained.

Results: From the perspective of the publicly funded healthcare system, full coverage resulted in greater quality-adjusted survival than the status quo (7.02 vs. 6.13 QALYs) but at increased cost ($20,423 vs. $17,173). The incremental cost-effectiveness ratio (ICER) for full coverage compared to the status quo was $3,663/QALY. This result was robust to a wide range of sensitivity analyses. In a secondary analysis from the perspective of government, the ICER for full coverage compared to the status quo was $12,350/QALY. In this analysis, the ICER was sensitive to changes in price elasticity, but remained below $50,000/QALY as long as the elasticity remained below -0.035.

Interpretation: Public payers in Canada should consider providing secondary prevention medications to myocardial infarction patients without private insurance free of charge. Full public coverage is cost-effective compared to the status quo.

Contexte :: Bien que la pharmacothérapie multiple suite à un infarctus du myocarde réduise sensiblement les taux de morbidité et de mortalité, on ne profite pas toujours des avantages de la médication secondaire préventive, en raison de la non adhésion au traitement. Étant donné que les obstacles financiers sont un des principaux déterminants de la non adhésion, nous avons examiné les coûts et les avantages liés à l'offre de médicaments gratuits aux patients qui ont subi un infarctus du myocarde, qui n'ont pas d'assurance privée et qui sont inadmissibles à une couverture publique suffisante.

Méthodologie :: Une évaluation économique réunissant l'analyse décisionnelle au modèle de Markov a permis de comparer la couverture publique intégrale pour le traitement de prévention secondaire par rapport au statu quo. Les données canadiennes ont été employées pour estimer les coûts et les avantages, là où il était possible de le faire. Le principal résultat a trait au rapport coût efficacité différentiel mesuré selon le coût par années-personnes sans invalidité (APSI).

Résultats :: Pour le système public de santé, la couverture intégrale se traduit par une plus grande survie ajustée pour la qualité de vie comparé au statu quo (7,02 par rapport à 6,13 APSI), mais à un coût plus élevé (20 423 $ par rapport à 17 173 $). Comparé au statu quo, le rapport coût efficacité différentiel (RCED) pour la couverture intégrale est de 3663 $/APSI. Ce résultat demeure concluant en fonction des nombreuses analyses de sensibilité effectuées. Selon une analyse secondaire effectuée du point de vue du gouvernement, le RCED pour la couverture intégrale par rapport au statu quo indique un résultat de 12 350 $/APSI. Dans cette analyse, le RCED était sensible aux changements liés à l'élasticité-prix, mais demeurait sous la barre des 50 000 $/APSI si celle-ci avait une valeur plus faible que -0,035.

Interprétation :: Au Canada, les contribuables devraient envisager l'offre gratuite de traitement de prévention secondaire aux patients qui ont subit un infarctus du myocarde et qui ne possèdent pas d'assurance privée. La couverture intégrale est économiquement rentable par rapport au statu quo.