Access to family physicians in southwestern ontario

Healthc Policy. 2009 Nov;5(2):e187-206.

Abstract

Objective: Shortages of family physicians (FPs) have been reported, but accurate data on the scope of this problem are sparse. The study objective was to determine the proportion of the population in southwestern Ontario without access to a regular FP and sources of usual medical care for individuals with and without a regular FP.

Method: Random-digit dialling was used to obtain a stratified, random sample of households from 10 counties in southwestern Ontario, which resulted in 1,387 participants (60.5% cooperation rate). Adults reported on themselves, while a random selection of parents reported on their children, yielding data on individuals ranging from 0 to 95 years of age.

Results: 9.1% (95% CI = 7.8% to 10.6%) of individuals did not have a regular FP. Most individuals without a regular FP used walk-in clinics (55%) or emergency rooms (13%) as their usual source of care, while 5.9% reported not receiving medical care. Lack of physicians accepting new patients was the most common reason for not having a regular FP (27%), although some individuals chose not to have one (9.9%) or had alternative access to care (13.2%).

Conclusions: Based on the assumption that the individuals who chose not to have a FP, or who had access to alternative care, would continue not to want a FP if one were available, we estimate that 5.1% of the population of southwestern Ontario requires a FP. The health implications of not having a regular FP in Canada need to be examined.

Objectif :: La pénurie de médecins de famille est bien documentée, cependant il y a un manque de données précises portant sur l'ampleur du problème. L'objectif de cette étude était d'évaluer la proportion de la population du sud-ouest ontarien qui n'a pas accès à un médecin de famille régulier et de connaître les sources habituelles de soins médicaux pour les personnes qui ont ou n'ont pas de médecin de famille régulier.

Méthodologie :: Un système d'appels aléatoire a été employé afin d'obtenir un échantillon aléatoire stratifié de ménages dans 10 comtés du sud-ouest ontarien. En tout, 1387 participants ont répondu à l'enquête (un taux de coopération de 60,5 pour cent). Les adultes ont répondu en leur nom et un échantillon aléatoire de parents ont répondu pour leurs enfants, ce qui a permis d'obtenir des données sur des personnes âgées de 0 à 95 ans.

Résultats :: 9,1 pour cent (95 pour cent IC = 7,8 pour cent à 10,6 pour cent) des personnes indiquent ne pas avoir de médecin de famille régulier. La plupart des personnes qui n'ont pas de médecin de famille régulier utilisent les cliniques sans rendez-vous (55 pour cent) ou les services d'urgence (13 pour cent) comme source habituelle de services de santé, et 5,9 pour cent des répondants indiquent ne pas recevoir de services médicaux. Le manque de médecins qui acceptent des nouveaux patients est la principale raison invoquée pour expliquer l'absence de médecin de famille régulier (27 pour cent), bien que certaines personnes choisissent de ne pas en avoir (9,9 pour cent) ou utilisent d'autre types d'accès aux services de santé (13,2 pour cent).

Conclusion :: Si l'on suppose que les personnes qui choisissent de ne pas avoir de médecin de famille, ou qui utilisent d'autres types de services, continueraient de ne pas vouloir de médecin même s'il y avait disponibilité, nous estimons que 5,1 pour cent de la population du sud-ouest ontarien a besoin des services d'un médecin de famille. Il est nécessaire d'étudier quelles sont les répercussions sur la santé associées au fait de ne pas avoir de médecin de famille, au Canada.