Barriers to hepatitis C virus treatment in a Canadian HIV-hepatitis C virus coinfection tertiary care clinic

Can J Gastroenterol. 2008 Feb;22(2):133-7. doi: 10.1155/2008/949582.

Abstract

Background: Despite demonstrated efficacy in HIV-hepatitis C virus (HCV) coinfection, not all patients initiate, complete or achieve success with HCV antiviral therapy.

Patients and methods: All HIV-HCV coinfected patient consults received at The Ottawa Hospital Viral Hepatitis Clinic (Ottawa, Ontario) between June 2000 and September 2006 were identified using a clinical database. A descriptive analysis of primary and contributing factors accounting for why patients did not initiate HCV therapy, as well as the therapeutic outcomes of treated patients, was conducted.

Results: One hundred two consults were received. Sixty-seven per cent of patients did not initiate HCV therapy. The key primary reasons included: HIV therapy was more urgently needed (22%), loss to follow-up (12%), patients were deemed unlikely to progress to advanced liver disease (18%) and patient refusal (12%). Many patients had secondary factors contributing to the decision not to treat, including substance abuse (23%) and psychiatric illness (14%). Overall, 59% of untreated patients (40 of 68) were eventually lost to follow-up. Thirty-three per cent of referred patients started HCV therapy. Twenty-seven of 42 courses (64%) were interrupted prematurely for reasons such as virological nonresponse (48%), psychiatric complications (10%) and physical side effects (7%). Of all treatment recipients, 12 of 42 full courses of therapy were completed and three remained on HCV medication. Overall, eight of the 102 coinfected patients studied (8%) achieved a sustained virological response.

Discussion: Not all HIV-HCV coinfected patients who are deemed to be in need of HCV treatment are initiating therapy. Only a minority of patients who do receive treatment achieve success. Implementation of HIV treatment, patient retention, attention to substance abuse and mental health care should be the focus of efforts designed to increase HCV treatment uptake and success. This can be best achieved within a multidisciplinary model of health care delivery.

HISTORIQUE :: Malgré son efficacité démontrée en cas de co-infection par le VIH et le virus de l’hépatite C (VHC), les patients n’entreprennent et ne terminent pas tous l’antivirothérapie du VHC et ils n’en obtiennent pas tous des résultats.

PATIENTS ET MÉTHODOLOGIE :: Les auteurs ont repéré toutes les consultations de patients co-infectés par le VIH et le VHC ayant eu lieu à la clinique d’hépatite virale de l’Hôpital d’Ottawa (Ottawa, Ontario) entre juin 2000 et septembre 2006, au moyen d’une base de données cliniques. Ils ont procédé à une analyse descriptive des facteurs primaires et contributifs déterminant les raisons pour lesquelles des patients n’ont pas entrepris la thérapie contre le VHC, de même que les issues thérapeutiques des patients traités.

RÉSULTATS :: Cent deux consultations ont eu lieu. Soixante-sept pour cent des patients n’ont pas entrepris la thérapie contre le VHC. Les principales raisons s’établissaient comme suit : la thérapie contre le VIH était plus urgente (22 %), perte au suivi (12 %), l’état des patients était réputé peu susceptible de se détériorer vers une maladie hépatique avancée (18 %) et refus des patients (12 %). De nombreux patients présentaient des facteurs secondaires contribuant à la décision de ne pas traiter, y compris l’abus de drogues ou d’alcool (23 %) et les maladies psychiatriques (14 %). Dans l’ensemble, 59 % des patients non traités (40 des 68) ont fini par être perdus au suivi. Trente-trois pour cent des patients aiguillés ont entrepris la thérapie contre le VHC. Vingt-sept de ces 42 thérapies (64 %) ont pris fin prématurément pour des raisons comme une non-réponse virologique (48 %), des complications psychiatriques (10 %) et des effets secondaires physiques (7 %). Chez tous les receveurs d’un traitement, 12 des 42 thérapies ont été menées jusqu’au bout, et trois patients ont continué de prendre des médicaments contre le VHC. En tout, huit des 102 patients co-infectés à l’étude (8 %) ont obtenu une réponse virologique soutenue.

DISCUSSION :: Les patients co-infectés par le VIH et le VHC réputés avoir besoin d’un traitement contre le VHC n’entreprennent pas tous une thérapie. Seule une minorité des patients traités ont des résultats probants. L’implantation du traitement contre le VIH, la rétention des patients, l’attention aux soins de l’abus de drogues et d’alcool et des problèmes de santé mentale doivent être au centre des efforts visant à accroître la mise en œuvre et la réussite du traitement contre le VHC. On y parviendra mieux au sein d’un modèle multidisciplinaire de prestation des soins.

MeSH terms

  • Adult
  • Antiviral Agents / therapeutic use*
  • Canada
  • Cohort Studies
  • Female
  • HIV Infections / complications
  • HIV Infections / drug therapy
  • HIV Infections / psychology*
  • Health Services Accessibility*
  • Hepatitis C / complications
  • Hepatitis C / drug therapy
  • Hepatitis C / psychology*
  • Humans
  • Male
  • Middle Aged
  • Outpatient Clinics, Hospital*
  • Retrospective Studies
  • Treatment Refusal / psychology*

Substances

  • Antiviral Agents